Le microcrédit, instrument d’endiguer la pauvreté: l’expérience dans le monde arabe

Microcredit, an instrument to contain poverty: the experience in the Arab world

  • Ridha Gouia Université El Manar
Keywords: Chômage, Microfinance, Pauvreté, Unemployment, Poverty

Abstract

These last years agencies of development begin to reconsider seriously certain aspects of their help politics to the development. The jobless, the growing of the poverty, the obvious absence of efficiency of the traditional practices of help to the development, impose an available budget reallocation and an important change of strategy and attitude of intervening parties. Facing this situation, the microfinance appears like a necessary condition (but not sufficient) to fight against the poverty in these countries. Certainly, the sector of the microenterprise is not a new phenomenon, but for the Arabian level, it is a young sector and in full expansion. This sector that reflects a reaction of the poor populations facing the situation of indebtedness and economic crisis deserves to be studied with a lot of interest. Such is the central preoccupation of this paper where it is about an analysis of a state of places of the situation of microfinance institutions (MFI) of the Arabian countries in view to tempt to value their performances, to clear their common features, to underline their role in the struggle against the poverty and to know to what point they answer to the socioeconomic features of a true «Bank of Solidarity» and that, after having exposed microfinance’s principles beforehand on one hand and of the Grameen Bank as model of microfinance institutions basis to the world ladder, of another side.

Ces dernières années, les agences de développement commencent à repenser certains aspects de leur politique d’aide au développement. Le chômage, la pauvreté grandissante, l’absence d’efficacité des pratiques traditionnelles d’aide au développement, tous ces facteurs imposent une réallocation des budgets au profit du développement économique et social et un changement de stratégie des intervenants. Face à cette situation, la microfinance paraît nécessaire (mais pas suffisante) pour lutter contre le chômage, donc contre la pauvreté, dans ces pays. Certes, le secteur de la microentreprise n’est pas un phénomène nouveau, mais à l’échelle arabe, il s’agit d’un secteur jeune et en pleine expansion. Ce secteur qui reflète une réaction des populations pauvres face à la situation d’endettement et de crise économique mérite d’être étudié. Telle est la préoccupation centrale de cet article où il s’agit d’une analyse d’un état des lieux de la situation des Institutions de Microfinance (IMF) des pays arabes en vue de tenter d’évaluer leur performances, de dégager leurs caractéristiques communes, de souligner leur rôle dans la lutte contre la pauvreté et le chômage, enfin de savoir à quel point elles répondent aux caractéristiques socio‐économiques d’une «Banque de Solidarité» et ce, après avoir exposé au préalable les principes de la microfinance d’un côté et de la Grameen Bank comme modèle de base des institutions de microfinance à l’échelle mondiale, d’un autre côté.

Author Biography

Ridha Gouia, Université El Manar

Professeur en Sciences Économiques, Université El Manar; Consultant en Économie; Secrétaire Général de l’Association des Économistes Tunisiens; Membre de la Commission Nationale d’Investigation sur la corruption et la malversation (février 2011‐février 2012).

Published
2012-06-30
Section
Focus